Deux jeunes journalistes talentueux, Elie Cirhuza et Gabriel Acirushokolire, viennent de franchir une étape majeure dans leur carrière en présentant leurs mémoires respectifs au Centre Universitaire de Paix-Bukavu. Leur passion pour la culture et les droits humains se reflète dans les sujets qu’ils ont abordés avec brio lors de leurs soutenances. À travers leurs recherches, ils ont posé des jalons importants pour le développement culturel de la ville de Bukavu.
Dans une série des soutenances tenues ce mardi 17 Septembre 2024, Elie et Gabriel, figures montantes du journalisme culturel et des droits humains, ont conclu leur parcours universitaire en défendant leurs mémoires à Bukavu. Ces deux jeunes talents ont marqué la journée par leur maîtrise des enjeux locaux, appelant à un soutien accru pour les secteurs de l’art, de la culture et de la participation féminine dans la vie publique.
Porte-voix de la culture locale
En défendant un mémoire intitulé « Stratégies de communication événementielle de l’Institut Français de Bukavu », Elie a mis en lumière l’importance du Festival « Ya Watoto » pour la jeunesse de Bukavu. Il a démontré comment cet événement annuel renforce les liens entre les enfants de la ville en leur offrant un espace pour partager leurs expériences et leurs histoires. Selon Elie, la culture est un pilier essentiel du développement local, et il appelle à une plus grande mobilisation pour soutenir ce secteur vital, souvent sous-estimé.
« La culture joue un rôle fondamental dans la construction de la société. Défendre ce travail me remplit de fierté et me donne envie de faire encore plus pour faire rayonner l’art à Bukavu », a déclaré Elie, enthousiaste.
Un engagement pour la participation des femmes aux élections
De son côté, Gabriel Acirushokolire a choisi un sujet ancré dans l’actualité politique et sociale de la région. Son mémoire, portant sur le rôle de « Mama Radio » dans l’encouragement de la participation des femmes au processus électoral, a révélé les nombreux défis auxquels les femmes font face avant et pendant les élections. Gabriel a exposé des stratégies pour surmonter ces obstacles, tout en appelant les médias et les acteurs politiques à prendre des mesures concrètes pour renforcer l’implication des femmes dans la gouvernance locale.
« Terminer mon cursus universitaire est un rêve devenu réalité. Maintenant, je veux utiliser tout ce que j’ai appris pour faire avancer la cause des femmes dans notre société », a exprimé Gabriel avec émotion.
Un futur prometteur pour la culture et l’art à Bukavu
Au-delà de leurs brillantes soutenances, Elie et Gabriel se sont engagés à mettre leurs compétences au service du développement local. Leur vision est claire : redonner à la culture et à l’art la place qu’ils méritent dans l’essor de Bukavu, tout en défendant les droits humains. Leur parcours académique et leur engagement promettent de faire émerger un nouveau souffle dans le paysage culturel et sociopolitique de la ville.
Les mémoires de ces deux jeunes journalistes marquent une étape charnière non seulement pour eux, mais pour l’avenir du journalisme culturel et des droits humains à Bukavu.
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