L’insécurité qui frappe l’Est de la République démocratique du Congo ne cesse de plonger les populations dans une détresse indescriptible. A peu près plus d’un mois que les villes de Goma et Bukavu sont contrôlées par le M23/AFC, les habitants voient leur quotidien bouleversé. Parmi les nombreuses victimes de cette crise, les artistes se retrouvent pris au piège d’un contexte qui les empêche d’exercer librement leur métier.
Face à cette situation, notre podcast QUESTIONNEMENT, disponible sur Découvertose-Média, donne la parole à ceux qui, malgré tout, continuent de créer. Nous avons rencontré Dareel, chorégraphe du collectif Mot’Art, Marc, percussionniste d’Umuja Culture, et Achille Argus, slameur de Bukavu Slam Session. Tous trois nous ont confié les difficultés qu’ils traversent, entre incertitude et résilience.
« Les réseaux sociaux restent notre seul espoir pour diffuser nos spectacle. Notre mission c’est éduquer par le divertissement alors en tant qu’artistes nous devons faire passer le message pour maintenir le combat de paix», confie Achille, qui peine à organiser ses spectacles.
De son côté, Marc explique comment le son des percussions, autrefois source de joie, résonne désormais comme un cri de douleur et d’espoir pour son peuple. « Pour survivre, je me suis lancé dans une activité génératrice de revenu pour subvenir à mes besoins », précise Marc. Quant à Dareel, il trouve le bon côté dans cette situation, pour lui c’est le moment de travail sur des projets innovant et de postuler sur des opportunités en ligne.
Dans ce podcast, ces artistes nous rappellent que l’art ne s’éteint pas sous les bombes, mais devient au contraire un rempart contre l’oubli. Découvrez leurs témoignages poignants sur notre chaîne YouTube Découvertose-Média.
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#Voix d’attraction
