Irène, prête à enflammer la finale du Premier Montreux d’Afrique

Irène, prête à enflammer la finale du Premier Montreux d’Afrique

Entre audace, humilité et passion, la jeune humoriste Irène Ziyiruka porte haut les couleurs de la République Démocratique du Congo dans l’arène internationale de l’humour. Actuellement en lice pour la grande finale du concours « Mon Premier Montreux Afrique by Castel Beer », elle écrit une page inspirante du stand-up africain avec le courage et la détermination des artistes qui croient en leur étoile.

Le soleil de Kribi n’éclaire pas que la plage, il réchauffe aussi les cœurs des finalistes du concours panafricain d’humour « Mon Premier Montreux Afrique », parmi lesquels brille une étoile congolaise, Irène Ziyiruka. Issue d’une rude sélection parmi vingt candidats venus de sept pays africains, Irène fait désormais partie des huit talents qui rêvent de fouler la mythique scène du Montreux Comedy Festival, en Suisse.

Depuis le 9 juin, les finalistes se forment intensément au Cameroun à travers des ateliers et masterclass animés par Canal+ University, avant d’aborder la dernière ligne droite, la grande finale prévue du 18 au 20 juin à Douala. C’est là que se décidera celui ou celle qui représentera l’Afrique sur les planches suisses.

Mais au-delà de la compétition, Irène Ziyiruka vit chaque instant comme une consécration. Pour elle, le chemin parcouru est déjà une victoire en soi.

« Je me sens prête à relever ce défi et je le serai davantage le jour J. Ma confiance a été nourrie dès le jour où je suis passée en demi-finale, qui était la phase la plus difficile pour moi », confie-t-elle avec sérénité.

Dans sa voix, aucune trace de pression, mais plutôt une détermination tranquille, celle des artistes qui savent pourquoi ils montent sur scène : pour partager, pour faire rire, mais surtout, pour transmettre quelque chose d’authentique. C’est ce qu’elle fait dans son spectacle « Et si je ne l’étais pas ?« , une introspection drôle et profonde qui bouscule les clichés et questionne l’identité avec finesse.

L’humour, un passeport pour le monde

S’il est une chose que ce concours aura consolidée pour Irène, c’est sa vision du métier. Gagner ou pas, l’essentiel est ailleurs :

« Si je remporte la finale, une fois en Suisse, concrètement je m’attends à agrandir mon carnet d’adresses et à nourrir plus d’expérience dans le domaine humoristique car je suis sûre que je serai bien entourée des géants dans le domaine. Et si je ne gagne pas, j’ai déjà acquis beaucoup plus d’expérience grâce aux différentes étapes… La course continue », dit-elle avec une maturité admirable.

Et cette course ne s’arrêtera pas à Douala. Quelle que soit l’issue du concours, Irène prévoit déjà la suite : la poursuite de sa tournée, l’affinement de son art, et surtout, un retour au pays chargé de sens.

« Après cette compétition, il est de mon devoir de revenir d’abord au pays, pour partager les expériences que j’ai vécues à l’étranger avec mes collègues humoristes et offrir un spectacle localement. Mais après cela, la tournée internationale continue », affirme-t-elle.

C’est là toute la richesse de son engagement : faire de l’expérience personnelle un outil collectif de croissance artistique. Irène ne conçoit pas le succès comme une aventure solitaire, mais comme un chemin à parcourir en communauté.

Une voix, une vision

Dans une époque où l’humour devient un levier de dialogue social et de réflexion culturelle, Irène Ziyiruka représente bien plus qu’un simple talent prometteur. Elle incarne une nouvelle génération d’artistes africains, conscients, engagés, ouverts au monde et fidèles à leurs racines.

Derrière son rire franc et ses punchlines bien placées, on devine un sens du travail, un goût du risque et une ambition bien pensée. Et si elle préfère ne pas encore parler de certains projets (« Je n’aimerais pas en parler encore », glisse-t-elle mystérieusement), on devine déjà que l’avenir est en marche.

À quelques jours de la finale, Irène avance avec confiance, portée par l’énergie de tout un pays et la reconnaissance grandissante d’un continent. Le public congolais, déjà séduit par son audace, peut être fier de voir l’une de ses filles illuminer la scène africaine.

Que l’issue de cette compétition lui ouvre les portes de Montreux ou non, une chose est certaine : Irène Ziyiruka est déjà entrée dans la cour des grands et comme elle le dit si bien, la course continue.

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#Voix d’attraction

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