Black fire, de son vrai nom Mushamuka Murhula Christian, est une jeune révélation de la musique locale à Bukavu. Né le 18 août 2002 dans le quartier Kajangu, ce compositeur et chanteur a baigné dans la musique depuis son enfance, imitant les icônes de la musique congolaise.
Malgré son talent indéniable, Black fire déplore le manque de soutien et de sponsoring dont souffrent de nombreux artistes locaux comme lui. À seulement 15 ans, il a commencé à composer et répéter ses morceaux, mais n’avait pas l’opportunité de se produire sur scène, « dans notre culture, quand tu es petit, on ne t’apprend rien, à part les études ».
C’est avec sa première chanson « Vitesse », produite en collaboration avec la star RnB Boystin, que Black fire fait une belle entrée dans la carrière musicale. Son premier album « Black Voice », composé de 12 titres sous la production de Daddy Prod, connaît un franc succès à Bukavu et ailleurs, lui donnant l’espoir de devenir une star internationale.
Black fire aborde souvent des thèmes sociaux et de l’amour dans ses chansons, à l’image de ses hits « Batu banaisha » et « Pepo Toka ». Mais il regrette les difficultés auxquelles font face les artistes locaux pour accéder aux studios d’enregistrement, « le manque de sponsoring et de conseil ». Il lance donc un appel pressant à tous les bienfaiteurs, promoteurs de talents et investisseurs pour qu’ils se tournent vers la culture et l’art.
Actuellement, Black fire se prépare à la sortie de sa nouvelle chanson « Foka Maike ». Avec son talent, sa détermination et le soutien dont il a besoin, nul doute que ce jeune artiste saura s’imposer sur la scène musicale locale et internationale.
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